Bruxelles assouplit la réforme sucrière
La présidence britannique de l’Union européenne a proposé, le 22 novembre, d’assouplir les modalités de la réforme sucrière engagée par Bruxelles en juin dernier. La réduction de prix de 39 % devrait être étalée sur quatre ans au lieu de deux, et le prix d’intervention, pour empêcher toute chute des cours, serait maintenu pour quatre années de plus alors qu’il était prévu de le supprimer. Les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), qui bénéficient d’un accès privilégié au marché européen, avec des prix garantis et des quotas d’importation, voient ainsi leurs revendications partiellement prises en compte. « Cet accord est équilibré », a affirmé la commissaire européenne à l’Agriculture et au Développement rural Mariann Fischer Boel. Bruxelles avait été condamné en avril dernier par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour entrave aux règles du commerce international suite à une plainte déposée par le Brésil, premier producteur mondial de sucre. Ce compromis sera au menu des négociations lors de la conférence ministérielle de l’OMC, du 13 au 18 décembre, à Hong Kong.
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