La relance du phosphate

Publié le 27 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Secteur emblématique, les phosphates, dont le pays est le quatrième producteur mondial, attendent une véritable politique de relance. Bien que les prévisions la situent à la hausse, la production est altérée par les déboires de la privatisation de l’ancien Office togolais des phosphates (OTP), et par ceux qu’a connus son repreneur partiel à partir de 2001, le groupe International Fertilizer Group Togo (IFG-Togo), qui n’a pas su relancer l’outil industriel, ouvrant la voie à la mise sous administration provisoire de l’entreprise dès 2003. Chute de la production (moins de 2,7 millions de tonnes en 2006 contre 3,4 millions en 1989), outil industriel vétuste, investissements en berne sur fond de fronde syndicale et de mésentente entre le principal actionnaire et l’État rien n’aura été épargné à ce qui constituait jadis le fleuron de l’industrie togolaise.

Face à cette situation, le gouvernement, qui recherche un nouveau partenaire « solide », a décidé de tout remettre à plat en créant, début mai, une entité dénommée Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT). Il compte sur l’appui des bailleurs de fonds pour relancer la filière. Une reprise de la coopération européenne permettra à ce titre d’apporter de nouvelles ressources dans la filière. La Banque islamique de développement (BID) s’est également montrée intéressée par l’entreprise, dont il faudra absorber les 25 milliards d’endettement.

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