Que va faire Konaré ?
Alpha Oumar Konaré ne manque pas de projets. Juste après la passation de pouvoir avec le nouveau président de la Commission de l’Union africaine, le Gabonais Jean Ping, ce lundi 28 avril à Addis-Abeba, « AOK » doit rentrer chez lui, à Bamako (voir pp. 30-33). Avec son épouse, l’historienne Adame Ba Konaré, il a deux priorités : écrire un livre – où il « rétablira quelques vérités », non seulement sur ses cinq ans à la tête de l’UA (2003-2008) mais aussi sur ses deux mandats présidentiels au Mali (1992-2002) – et créer une fondation. Celle-ci devrait s’appeler la « Fondation pour les États-Unis d’Afrique » – un clin d’il au projet panafricain du colonel Kadhafi, avec qui AOK entretient de très bons rapports.
Reste la grande inconnue : l’avenir politique d’AOK au Mali. « 2012 n’est pas inscrit sur mon agenda », dit-il à propos de la prochaine présidentielle. Mais nombre de ses camarades de l’Adema (Alliance pour la démocratie au Mali) estiment que l’actuel président du parti, Dioncounda Traoré, ne fait pas le poids. La Constitution malienne l’autorise-t-elle à se représenter ? Déjà, le débat fait rage à Bamako.
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