Une économie au vert

Publié le 27 mars 2005 Lecture : 1 minute.

S’il a hérité d’agrégats macroéconomiques maintenus au vert par une croissance restée plus de cinq ans supérieure à 5 %, le pouvoir en place depuis 2000 n’a pas gâché le legs. Avec un taux de croissance supérieur à 6 % en 2003, qui devrait s’améliorer en 2004, le pays n’a accusé aucun arriéré de paiement intérieur comme extérieur au cours de l’exercice écoulé. Les caisses du Trésor sont pleines, avec l’accroissement du budget de l’État à hauteur de 50 milliards de F CFA par an depuis 2000. Les recettes publiques ont plus que doublé, pour passer de 516,6 milliards de F CFA en 2000 à 1 229 milliards de F CFA dans la loi de finances 2005, soit une augmentation de 137,9 %. Une hausse due à la conjugaison de trois facteurs : l’amélioration du recouvrement des recettes par la modernisation des services et le renforcement des effectifs ; le gain de ressources au titre de l’initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE) ; le lancement de bons du Trésor sur le marché sous-régional pour financer certains chapitres du budget.

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