Algérie : le groupe Saidal investit 100 millions d’euros

Le groupe pharmaceutique public algérien Saidal vient d’annoncer sa décision de construire trois usines de médicaments pour un montant global de 100 millions d’euros.

Plus grand producteur algérien de médicaments, le groupe Saidal a réalisé un bénéfice net de deux milliards de dinars (20 millions d’euros) en 2011. © Sidali Djenidi

Plus grand producteur algérien de médicaments, le groupe Saidal a réalisé un bénéfice net de deux milliards de dinars (20 millions d’euros) en 2011. © Sidali Djenidi

Publié le 28 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Le groupe pharmaceutique public algérien Saidal a lancé ce jeudi le processus de réalisation de trois nouvelles usines de médicaments pour un montant global de 100 millions d’euros. Les usines implantées à El Harrach, dans la banlieue d’Alger, à Constantine (400 km à l’est d’Alger) et à Cherchel, dans le département de Tipaza (80 km à l’ouest de la capitale), seront respectivement construites par les entreprises Bonatti (Italie), EMTE (Espagne) et Softal (Algérie), selon l’agence APS. « Ces nouvelles unités seront livrées entre 2014 et 2015 et contribueront à augmenter les capacités de production du groupe Saidal de 75% », a déclaré le PDG de Saidal, Boumedienne Derkaoui à l’issue de la signature à Alger de ces contrats de réalisation.

Crédit à long terme

la suite après cette publicité

Lire aussi :

Alger veut doper son industrie pharmaceutique
Maghreb : ambitions en laboratoires
Santé : « Big Pharma » passe à l’offensive

Plus grand producteur algérien de médicaments, le groupe Saidal a réalisé un bénéfice net de deux milliards de dinars (20 millions d’euros) en 2011 contre 1,1 milliard de dinars en 2010, soit une hausse de 87%. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 12,7 milliards de dinars en 2011, contre 11,57 milliards de dinars en 2010, soit une hausse de 7%. Le groupe public a obtenu un crédit à long terme à taux bonifié de 16 milliards de dinars (160 millions d’euros) de la part du Fonds national d’investissement (FNI) pour financer ses projets de développement.

L’Algérie cherche à réduire ses importations de médicaments en encourageant la production locale et en interdisant l’importation de produits fabriqués localement. En 2012, elle a importé pour 2,23 milliards de dollars de produits pharmaceutiques, en hausse de 13,6% par rapport à 2011 (1,96 milliards de dollars). Le volume des importations de produits pharmaceutiques a également enregistré une « forte hausse » de plus de 45%, passant de 24 468 tonnes en 2011 à 35 540 tonnes en 2012.

la suite après cette publicité

L'éco du jour.

Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.

Image

Contenus partenaires