Tunisie : Carthage Cement veut lever 40 millions d’euros

Le cimentier tunisien Carthage Cement a décidé de lever 80 millions de dinars à la bourse de Tunis. L’opération vise notamment à boucler le financement de sa cimenterie dont le lancement est prévu pour juillet 2013.

En 2012, le chiffre d’affaires de la société s’est élevé à 31 millions de dinars (15 millions d’euros), soit une croissance de 5% par rapport à 2011. © Nicolas Fauque/Imagesdetunisie.com

En 2012, le chiffre d’affaires de la société s’est élevé à 31 millions de dinars (15 millions d’euros), soit une croissance de 5% par rapport à 2011. © Nicolas Fauque/Imagesdetunisie.com

Publié le 28 mars 2013 Lecture : 1 minute.

L’augmentation du capital de Carthage Cement devrait être l’événement du mois d’avril à la Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT). D’une valeur d’un peu plus de 80 millions de dinars tunisiens (40 millions d »euros), l’opération sera pilotée par MAC SA, déjà aux manettes de l’introduction du cimentier en mai 2010. Cette fois-ci, elle vise à porter le capital à 172 millions de dinars tunisiens (environ 84 millions d’euros), avec l’émission de 26 510 706 actions entre le 2 et le 14 avril. « Avec une valeur de 3 dinars (1 dinar en nominal) pour un cours à 3,8 dinars mercredi, l’opération est alléchante et très attendue par le marché », explique Salma Zammit, analyste financier chez MAC SA ; l’État y participera pour préserver sa part ».

Cimenterie

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En effet, l’État tunisien détient 35% du capital, directement ou indirectement. Après la révolution, les participations de Belhassen Trabelsi dans Carthage Cement via Bina Holding ont été saisies. L’augmentation de capital prévue l’an dernier vise à boucler la construction de la cimenterie dans la région de Mornag, dont l’ouverture est prévue en juillet prochain. En 2012, le chiffre d’affaires de la société s’est élevé à 31 millions de dinars (15 millions d’euros), soit une croissance de 5% par rapport à 2011. Au quatrième trimestre, les ventes ont grimpé de 21% par rapport à l’année précédente.

L’an dernier un appel d’offre concernant les parts confisquées par l’État avait été suspendu « Il y a eu beaucoup d’intérêt de la part d’investisseurs, étrangers notamment, mais tous voulaient un changement de la loi sur les exportations, limitées à 20% des ventes sur le marché local, » explique Salma Zammit. Une réforme que n’a pas voulu entreprendre le gouvernement de transition, qui a décidé de reporter l’appel d’offre.

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