La même en mieux
Publié le 27 mars 2005 Lecture : 1 minute.
Si la ligne de la nouvelle Ford Focus, tout en étant équilibrée, est moins originale que celle de la précédente, ses qualités routières n’y ont rien perdu, ses motorisations sont à la hauteur, son confort est en progrès.
La plate-forme de la voiture est commune à d’autres modèles du groupe, les Volvo S40 et V50, la Mazda 3 et la Ford Focus C-Max. Elle se caractérise par un excellent comportement routier renforcé par les dispositifs électroniques (correcteur de trajectoire, notamment) qui sont désormais la règle.
Côté motorisations, le choix se fait entre quatre moteurs à essence (1,4 l-80 ch ; 1,6 l-100 ou 115 ch ; 2,0 l-145 ch) et deux diesels (1,6 l-109 ch et 2,0 l-136 ch). Pour notre essai, nous avons choisi le diesel de 1,6 l avec la boîte automatique CVT : une option qui n’existe qu’avec la finition haut de gamme Titanium.
Pour bien utiliser cette transmission, il faut en connaître le fonctionnement : les engrenages sont remplacés par des poulies à diamètres variables qui offrent une infinité de rapports de démultiplication. Quand on accélère de façon constante, le régime moteur ne varie pas, mais le rapport de démultiplication varie de façon continue et la vitesse augmente progressivement, sans heurts ni secousses. En mode séquentiel, sept rapports sont préconfigurés, qui s’utilisent de façon classique, avec des changements d’une grande douceur. Cette boîte fait oublier que le moteur est un peu faible pour la voiture, qui a pris 75 kg par rapport à la version précédente. Il est aussi un peu bruyant.
Le confort est pourtant là, grâce à un aménagement intérieur de qualité. Une bonne berline, au dessin un peu banal, mais chaleureuse.
