Et pendant ce temps, à Washington…
S’il fallait encore se convaincre de l’invisible omniprésence américaine au sommet d’Alger, le roi de Jordanie s’est chargé de la rappeler. Après avoir essuyé de la part de ses pairs un refus attendu quant à sa proposition manifestement très « inspirée » d’une normalisation générale – et pratiquement sans contrepartie – des relations des États arabes avec Israël, Abdallah II a décidé de boycotter le sommet. Motif officiel, à la limite de la provocation : Sa Majesté a rendez-vous avec des investisseurs américains à Washington. Mardi 22 mars, le jour même où s’ouvrait à Alger la réunion de la Ligue, le fils d’Hussein échangeait une chaleureuse poignée de main avec la secrétaire d’État Condoleezza Rice, qui plus est dans le bureau de cette dernière. Titre de l’épisode : « Notre agent à Amman »…
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