En 2012, le FMO a investi 463 millions d’euros en Afrique

Le FMO a publié le 27 mars ses résultats annuels pour 2012. L’institution financière de développement, l’une des plus actives d’Europe, a investi l’année dernière 1,39 milliards d’euros, contre 1,306 milliards en 2011. Plus de la moitié de cette somme a été injectée, sous forme de prêt ou de prise de participations, dans le secteur financier. Environ 26% ont été consacrés à l’énergie, près de 9% ont été investis dans l’agribusiness, l’alimentaire et l’eau.

Comme en 2011, l’Afrique a été la première zone d’intervention de l’agence néerlandaise dont le siège est à La Haye. 463 millions d’euros y ont été investis, contre 456 l’année précédente. L’Amerique latine et l’Asie suivent, avec respectivement 352 millions d’euros et 296 millions investis. Sur le continent, l’énergie a été le principal secteur d’intervention du FMO, à égalité (ou presque) avec le secteur financier.

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« Monde meilleur »

L’agence a ainsi prêté 37 millions d’euros pour la troisième phase de la centrale d’Azito, en Côte d’Ivoire, et 80 millions de dollars au ghanéen Takoradi International Company, propriétaire de la centrale Takoradi 2. Dans les deux opérations, l’objectif était notamment d’augmenter les capacités de production d’électricité.

Dans l’ensemble, le FMO affichait fin 2012 un portefeuille d’investissements de 6,3 milliards d’euros. L’agence a dégagé un profit net en forte hausse, à 146 millions d’euros contre 93 millions d’euros en 2011 en raison d’une plus forte rentabilité des prêts accordés et d’un marché plus favorable pour les sorties en capital. « Notre stratégie 2013-2016 sera concentrée sur notre volonté de devenir leader dans l’impact investment. Tout en continuant à investir dans le secteur privé des économies en développement, nous le ferons de la manière qui reflète le mieux notre mission d’assistance aux entrepreneurs afin de créer un monde meilleur », a souligné dans un communiqué de presse le dirigeant du FMO, Nanno Kleiterp.

Cela nous permettra de doubler notre impact en réduisant notre empreinte. Etant donnée notre longue expérience dans le développement durable, nous croyons fortement que le fait de combiner la croissance économique, le développement vert et l’inclusion sociale est la seule façon de permettre au gens de construire une vie meilleure. »