Algérie : la brasserie d’Annaba en vente
L’Algérie a annoncé son intention de privatiser la brasserie d’Annaba. Les étrangers pourront acquérir jusqu’à 49% et les privés algériens jusqu’a 66% du capital de l’entreprise de production de bière.
L’Algérie relance la privatisation de ses entreprises publiques, après plusieurs années de gel. La Société publique de gestion des participations, conserves, jus et boissons alcoolisées (SGP Cojub) a lancé, mardi 26 mars, un appel d’offres national et international pour une privatisation de l’entreprise de production de boissons « brasserie d’Annaba », dernière unité publique de production de bière. Le part du capital à ouvrir au privé algérien est fixée à 66%. Pour les étrangers, le plafond est en revanche fixé à 49%, comme l’exige la règle dite 49/51, relative à l’investissement étranger, selon la SGP Cojub. Cette règle introduite en 2009 exige que les intérêts algériens soient majoritaires dans tout projet d’investissement impliquant des étrangers.
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Sept brasseries
La brasserie d’Annaba, d’une capacité de 200 000 hectolitres de bière par an, est la dernière des quatre unités publiques de production de bière. Les brasseries d’Oran, de Rouiba (Alger) et d’El Harrach (Alger) ont déjà été cédées au privé. « La décision de privatiser la brasserie d’Annaba permettra le maintien en activité de cette usine ainsi que les postes d’emplois », a indiqué le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani. L’Algérie compte sept brasseries et produit 1,2 millions d’hectolitres de bière par année, selon M. Hamani. Le français Castel et le hollandais Heinken sont les plus grands producteurs de bière dans le pays.
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