Les clandestins de Belyounech coupés du monde
Publié le 27 février 2005 Lecture : 1 minute.
Les autorités marocaines durcissent la répression contre les immigrants clandestins, notamment ceux qui ont trouvé refuge dans les forêts du nord du pays. Selon l’Association des amis et familles des victimes de l’immigration clandestine (AFVIC), la gendarmerie royale bloque depuis le 7 février tous les accès au camp de Belyounech, près de l’enclave espagnole de Melilla, où vivent actuellement un millier de Subsahariens. Conséquence : ces derniers seraient dans l’incapacité de s’approvisionner en eau et en nourriture et n’auraient plus d’autre choix que de se constituer prisonniers. Avant, bien sûr, d’être expulsés. Soutenue par l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), le Forum Vérité et Justice (FVJ) et l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), l’AFVIC s’insurge contre cette « stratégie d’embargo » à l’origine d’un véritable « drame humanitaire ».
