Une pluie de pétrodollars
Le montant des investissements, publics ou privés, nationaux ou étrangers, a toujours fait l’objet de spéculations. Toujours est-il que leur ampleur, depuis le début des années 2000, donne le tournis. Et en matière d’IDE, tout le monde admet que les Arabes sont largement en tête. Une tendance confirmée par Hamid Temmar, le « monsieur Privatisations » du président Abdelaziz Bouteflika : 56 % des IDE sont d’origine arabe. En marge du 3e Forum des investisseurs arabes, qui s’est tenu le 20 janvier, à Alger, Temmar a apporté quelques précisions. Entre 2000 et 2007, le montant des IDE arabes s’est élevé à 19 milliards de dollars, répartis entre les télécommunications, l’immobilier et l’agroalimentaire.
Le même montant est attendu pour les deux prochains exercices (2008 et 2009), mais les centres d’intérêt évoluent : pétrochimie (partenariat entre Sonatrach et un groupe émirati), sidérurgie, immobilier et tourisme. Autre clarification apportée par Temmar : les projets urbanistiques du groupe Emaar concernant la baie d’Alger. La rumeur évoquait un coût avoisinant 25 milliards de dollars. En fait, il n’en coûtera aux Émiratis « que » 5,5 milliards de dollars pour l’aménagement de la gare centrale d’Alger, la réalisation de trois tours de bureaux, un palace de luxe et une marina, la construction d’un complexe touristique à Zéralda et une participation à la réalisation de la technopole de Sidi Abdallah.
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