L’UGTA a du plomb dans l’aile

Publié le 27 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Bien que n’étant pas concernée par le mouvement des lycéens, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA, environ 4 millions d’adhérents) n’en a pas moins laissé quelques plumes depuis le début de l’année. Signataire d’un pacte social avec le gouvernement et le patronat, elle a dû faire l’amer constat des capacités de mobilisation des autres syndicats, qui ont appelé à une journée de protestation dans la fonction publique. Certes, le pays n’a pas été paralysé, mais son statut d’interlocuteur unique des autres partenaires sociaux en a pris un coup. Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, les certitudes entourant « les acquis sociaux » qu’elle a arrachés avant la signature du pacte s’effilochent. Nul n’est en mesure de préciser l’ampleur et la date de mise en uvre des fortes augmentations salariales attendues par les fonctionnaires. Tout cela est de bien mauvais augure pour Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA, à la veille d’un congrès crucial prévu au cours de premier semestre 2008.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires