Les banquiers exigent un retour à la stabilité
Pour la première fois de leur histoire, la Banque africaine développement et la Banque mondiale se sont exprimées ensemble sur une crise africaine. Leurs présidents respectifs, Donald Kaberuka et Robert Zoellick, se sont concertés, début janvier, pour prendre une position commune face aux « événements malheureux qui se déroulent au ?Kenya ». Ils ont adressé aux parties en conflit un message ferme. Si la crise se prolonge, elle pourrait, estiment-ils, plonger 2 millions de Kényans dans la pauvreté, faire perdre confiance aux investisseurs et secouer tous les pays d’Afrique de l’Est. La poursuite « de notre collaboration avec le peuple du Kenya » ne pourra se faire « dans un environnement d’instabilité », menacent-ils.
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