Ambitions à la baisse pour Emaar
Où en est le groupe émirati Emaar sur ses projets immobiliers dans la capitale algérienne ? Veut-il se retirer ? Combien est-il prêt à investir ? Est-ce toujours 25 milliards de dollars, comme annoncé au départ ? La confusion est grande. Les cinq ambitieux projets (complexe touristique, aménagement de la baie d’Alger, modernisation de la gare ferroviaire Agha, construction d’un campus universitaire et d’un pôle technologique à Sidi Abdellah), présentés au président Abdelaziz Bouteflika en 2006, seraient en tout cas largement revus à la baisse. « Les négociations sont toujours en cours et la valeur des projets est estimée à 5,5 milliards de dollars », a précisé Abderrachid Boukerzaza, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Si le dossier bloque sur le problème du foncier, il semblerait aussi que le groupe émirati soit loin d’avoir bouclé son tour de table financier. Il aurait sollicité l’État algérien, qui refuserait de mettre la main à la poche.
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