Pas de quota pour Luanda
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Aucun quota ne sera imposé à l’Angola avant deux ou trois ans, ce qui n’empêche pas les discussions de commencer cette semaine, à Luanda, entre les autorités angolaises et le nouveau secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le Libyen Abdallah Salem al-Badri.
En adhérant à l’Opep le 1er janvier 2007, l’Angola est devenu le douzième membre du cartel, moyennant une cotisation annuelle de 2,7 millions de dollars. Une bagatelle en regard de ses recettes pétrolières en 2006 : 30 milliards de dollars, quatre fois plus qu’en 2002.
L’objectif de l’Opep est de réguler le marché international au moyen d’un système de quotas de production variable selon la capacité de chaque membre et ses besoins économiques et financiers. Peu respecté par le passé, ce système est devenu plus rigoureux, la demande étant plus forte que l’offre. Aujourd’hui, dix pays sur douze sont soumis au système, deux pays étant exemptés – l’Irak et l’Angola – jusqu’à une date indéterminée. La production des dix est conforme au quota (26,4 millions de b/j), certains pays fournissant plus (Algérie, Koweït, Libye, Qatar) et d’autres moins (Nigeria, Venezuela et Indonésie). L’Angola, avec 1,64 million de b/j, fait autant que la Libye, moins que l’Irak (1,96 million) et plus que l’Algérie (1,36 million). Comme l’Opep envisage de porter sa production totale à 38 millions de b/j en 2010, les compagnies pétrolières, qui comptent investir 50 milliards de dollars en Angola d’ici à 2014, n’ont aucune crainte à nourrir : l’Opep aura besoin de tout le pétrole angolais pour maintenir sa part dans le marché mondial.
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