Orascom met de l’argent de côté
Mauvaise passe ? Le 19 août, l’égyptien Orascom Telecom s’est retiré des enchères pour l’attribution des trois licences GSM irakiennes, qui ont finalement échu, pour 1,25 milliard de dollars chacune, à d’autres opérateurs. Installé en Irak depuis fin 2003 avec une licence provisoire, il comptait pourtant plus de 3 millions d’abonnés et détenait 40 % du marché. Le même jour, Orascom a renoncé à l’offre publique d’achat lancée, fin juillet, sur la société égyptienne Raya, un distributeur de produits électroniques présent jusqu’au Nigeria et en Afrique du Sud. Dix jours auparavant, sa filiale Telecel Zimbabwe s’était vu retirer sa licence pour non-respect du nouveau cahier des charges.
Naguib Sawiris, le PDG du groupe, devra s’efforcer d’expliquer cette série d’échecs aux investisseurs et analystes financiers qu’il réunit au Caire, le 3 septembre, pour la présentation des résultats du premier semestre. Mais s’agit-il vraiment d’échecs ? Il n’est pas exclu qu’Orascom cherche à faire des économies dans la perspective d’un investissement majeur. Les milieux d’affaires français lui prêtent, en effet, l’intention de s’associer à l’un des grands opérateurs de GSM.
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