Droit de réponse

Publié le 26 août 2007 Lecture : 1 minute.

S’estimant mis en cause de manière diffamatoire par le président de la République de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, dont l’interview a été publiée dans J.A. n° 2427, Jean-Paul Noël-Abdi nous demande d’insérer ce droit de réponse :
« Dans votre édition du 15 juillet 2007, le président de la République de Djibouti, M. Ismaïl Omar Guelleh affirme, parmi d’autres affirmations fausses ou insultantes, que je reçois une somme de 10 000 dollars par mois de l’ambassade des États-Unis à Djibouti. Cette allégation est parfaitement inexacte et donc diffamatoire. Quant à ma condamnation, en tant que président de la Ligue des droits de l’homme de Djibouti, elle est toujours pendante devant la Cour suprême. J’ai été condamné pour avoir révélé que les cadavres d’un massacre commis en 1994 par des membres des forces armées et qui avait fait l’objet d’une commission d’enquête parlementaire que je présidais avaient été retrouvés. J’ai aussi été condamné pour avoir révélé qu’une jeune fille avait été sexuellement agressée par deux personnes dont un militaire. La Cour a, toutefois, rejeté les demandes des deux personnes qui s’estimaient diffamées. Chacun jugera de la liberté d’expression qui existe à Djibouti. »

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