Top 25 des patrons les mieux payés d’Europe
Publié le 26 juin 2005 Lecture : 1 minute.
Les grands patrons européens sont encore plus riches qu’en 2003. C’est ce que révèle le classement des vingt-cinq PDG les mieux payés au sein de l’Union européenne (UE), publié par le magazine américain Fortune dans son édition du 27 juin. Si le montant des salaires, stock-options et autres primes empochés par les grands chefs d’entreprise provoque généralement jalousie et grincements de dents en Europe, il demeure bien inférieur aux traitements réservés aux bosses américains. À titre d’exemple, le numéro un du palmarès, Lindsay Owen-Jones, de L’Oréal, a touché quelque 28,3 millions de dollars. Une somme dérisoire en regard des 120,1 millions de dollars qu’a touchés le patron américain de Yahoo !, Terry Semel. D’autant que Lindsay Owen-Jones fait figure d’exception : il gagne presque deux fois plus que John Browne, de British Petroleum (BP), deuxième du classement, qui n’a perçu « que » 14 millions de dollars.
Les composantes de ces pactoles varient également d’un patron à l’autre. Certains, tels que le Français Thierry Desmarest, de Total, l’Italien Marco Tronchetti Provera, de Telecom Italia, ou encore le Suisse Franz Humer, des laboratoires pharmaceutiques Roche, perçoivent l’essentiel de leurs revenus sous forme de salaire. Mais la majorité des « Top 25 », dont beaucoup de Français, sont récompensés par des stock-options ou des bonus, une formule bien moins onéreuse pour l’entreprise.
Parmi les nouveaux élus, le Britannique Arun Sarin, de l’opérateur de télécommunications Vodafone. Une entrée d’autant plus remarquée que Sarin grimpe directement à la troisième place du podium.
