… Et aussi

Publié le 26 juin 2005 Lecture : 1 minute.

Swades d’Ashutosh Gowariker (sortie à Paris le 6 juillet)
Après le succès mondial de Laagan en 2001, l’ancien acteur Ashutosh Gowariker est devenu l’un des cinéastes vedettes de Bollywood. Swades, « notre peuple » en hindi, possède d’ailleurs toutes les caractéristiques des grands films des studios de Bombay: une fresque
naviguant entre tragédie, comédie et mélodrame, une histoire d’amour dont le héros est une mégastar (le « dieu » du cinéma local, Shah Rukh Khan), des scènes de danse
spectaculaires, une musique entraînante de Allah Rakha Rahman, le « Mozart de Madras », etc. Mais en plus, le film a un contenu social explicite et milite sans lourdeur excessive pour l’éducation des jeunes et la modernisation des services publics dans les villages reculés de l’Inde. Donc un divertissement de qualité et à l’occasion instructif pour les amateurs du genre.

Macadam à deux voies de Monte Hellman (sorti à Paris le 15 juin)
Cette reprise d’un long-métrage de 1971 marque une date. Car ce film à nul autre pareil est considéré par la plupart des cinéphiles comme le plus réussi de tous les road-movies. Macadam à deux voies raconte l’histoire d’un quadragénaire quelque peu mythomane et de trois jeunes marginaux amateurs de courses de voiture illégales qui se rencontrent au coeur du Middlewest et se lancent un défi : le premier qui arrivera à Washington gagnera… le véhicule de son concurrent malheureux. Une compétition absurde, qui n’ira pas jusqu’à son terme, et qui permet à Monte Hellman de dresser un extraordinaire portrait d’une certaine Amérique aventureuse et paumée à la fois. Et surtout de réaliser un film « existentiel » désenchanté et d’une grande originalité stylistique.

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