Du microcrédit à la microfinance

Publié le 26 juin 2005 Lecture : 1 minute.

Les participants au sommet sur le microcrédit, à Washington, en 1997, ont adopté une définition de ce terme : il s’agit d’un programme de prêt qui s’adresse aux pauvres pour financer des projets personnels générateurs de revenus afin d’améliorer leur condition d’existence ainsi que celle de leur famille. Cette définition varie d’un pays à l’autre en fonction du volume du crédit, de l’utilisation des fonds (pour l’entreprise personnelle, la communauté…) et des conditions d’accessibilité et d’emploi.
La réflexion des spécialistes a profondément évolué depuis, et l’on parle aujourd’hui beaucoup plus de microfinance, un concept plus large dont le microcrédit n’est plus qu’une composante. La microfinance s’inscrit toujours dans une logique de fourniture de services financiers à des populations non bancarisées. Mais l’offre revêt différentes formes : crédit, assurance, épargne, garantie, transfert d’argent, etc. Elle s’adresse toujours aux populations pauvres et exclues du système bancaire classique, sans ressources ni droit de propriété. Toutefois, les établissements financiers privés devraient s’impliquer de plus en plus, aux côtés des acteurs classiques (ONG, coopératives, mutuelles, caisses villageoises), dans la microfinance dans les années à venir. À l’origine essentiellement développée en milieu rural, la microfinance s’est également implantée en ville. Elle s’adresse aux pauvres des pays en développement mais aussi aux populations défavorisées des nations développées.

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