Clinton : « ça suffit ! »

Publié le 26 juin 2005 Lecture : 1 minute.

Outre ses fonctions de représentant spécial des Nations unies pour l’aide aux victimes du tsunami dans l’océan Indien, l’ancien président Bill Clinton anime la Clinton Global Initiative, qui organisera, en septembre, un forum consacré à la lutte contre la pauvreté et le réchauffement du climat. Les participants auront l’occasion de réfléchir aux moyens d’établir des liens entre le monde développé et le monde en développement.
Dans l’entretien qu’il a eu dans cette perspective avec le Financial Times, Clinton a clairement affirmé qu’il fallait « fermer ou assainir le camp Gitmo ». « Il est temps, a-t-il souligné, qu’on en finisse avec les rumeurs selon lesquelles des gens subissent des violences là-bas. » Pour lui, la question est de savoir si les mauvais traitements infligés aux prisonniers sont contraires à « la nature fondamentale » de la société américaine : « Si la réponse est oui, c’est déjà une immense victoire pour les terroristes. »
Il avance deux arguments contre les violences infligées aux prisonniers : « Si nous avons la réputation de mal les traiter, nous faisons courir des risques à nos propres soldats. En second lieu, si vous cognez assez fort sur un détenu, il vous dira n’importe quoi pour que vous arrêtiez. »
Dès le 7 juin, Jimmy Carter, autre ancien président démocrate, avait estimé que « quelles que soient les déclarations du président Bush selon lesquelles l’Amérique serait déterminée à promouvoir la liberté et la démocratie à travers le monde, la réputation de notre pays, ce prétendu champion des droits de l’homme, continue de souffrir terriblement des rapports sur les violences subies par les prisonniers en Irak, en Afghanistan et à Guantánamo ».

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