Citroën C1 : petite citadine

Publié le 26 juin 2005 Lecture : 1 minute.

Destinée à la ville, la Citroën C1 y est effectivement à l’aise, grâce à sa longueur – 3,43 mètres – et à son diamètre de braquage – 9,50 m. Même si, dans la version de base, la direction n’est pas assistée, ce qui rend vite les manoeuvres pénibles. On regrettera aussi que l’insonorisation ne soit pas meilleure : on ne peut ignorer qu’on a un moteur sous le capot ! Cette remarque concerne le moteur à essence de la 1.0 i, d’origine Toyota, mais il est à craindre que le 1,4 litre diesel de PSA de la HDI 55, que nous n’avons pas pu essayer, ne sera pas moins bruyant. Par ailleurs, nous n’avons pas non plus pu conduire la version Sensodrive, à boîte robotisée. Les constructeurs ont leur politique…
Prévue pour quatre personnes, la C1 existe en versions 2 et 4 portes. Avec ses 130 litres, le coffre les obligera à ne pas emporter grand-chose. À noter que si la banquette arrière peut se replier, elle n’est pas coulissante. Dommage. Sur la route, la voiture fait bonne figure. Malgré une suspension un peu sèche (à la japonaise ?), son comportement est sans problème.
Venant s’inscrire en entrée de la nouvelle gamme des « petites Citroën », la C1 (BMW, qui avait déposé ce nom pour son scooter éphémère, a accepté de le céder au constructeur français – et s’il avait refusé ?) a pour elle une allure sympathique. Or, on le sait, la première motivation d’achat est l’esthétique. De quoi faire oublier le surcoût auquel il faut consentir pour disposer des équipements qu’on peut considérer comme indispensables ?

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