Faux militaires et vrais clandestins
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Présentés par la presse algérienne, sur la base des confidences qu’auraient faites les intéressés, comme des déserteurs sahraouis enrôlés de force dans l’armée marocaine et désireux de rejoindre le Polisario, les cinq individus interceptés le 12 février non loin de Tindouf par la gendarmerie algérienne sont en fait de simples candidats à l’émigration clandestine. C’est tout au moins ce qu’affirme l’enquête diligentée par la DGED (services de renseignements extérieurs) marocaine sur cette affaire. Les cinq hommes – Mohamed et Ali Bourgaa, Omar Kribis, Mabrouk Benaka, Mohamed Sadir – ainsi que le passeur Tahar Lghadel, bien connu dans la région, souhaitaient se rendre en Mauritanie, puis de là rejoindre les îles Canaries. Aucun d’entre eux n’aurait jamais appartenu aux Forces armées royales.
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