Presque sans fausse note

Publié le 26 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

Disons-le tout de suite : la Jazz souffre de deux fausses notes majeures, l’absence de motorisation diesel et des prix élevés. Dommage car, pour le reste, il s’agit d’une petite voiture bourrée d’astuces et qui, malgré l’arrivée de nombreuses concurrentes, reste une référence dans le domaine des petites familiales.
Un des points forts de Honda, ce sont ses moteurs. Pour la Jazz, le constructeur en a choisi deux, de 1,2 et 1,4 litre. Du moins si l’on en croit leurs appellations officielles car, en fait, la différence de cylindrée entre les deux est faible, le 1,2 faisant 1 246 cm3 et l’autre 1 339. Côté puissance, la différence est de 5 chevaux. Les deux moteurs offrent un même agrément de conduite, même s’il faut les pousser dans les tours, comme toujours avec l’essence. Sauf si l’on choisit l’option boîte automatique. Utilisant la technologie à variation continue, elle offre un nombre de rapports… infini. Ce qui permet au calculateur qui la commande d’optimiser en permanence le rapport de transmission. On peut aussi choisir le mode séquentiel : on dispose alors d’une boîte à sept vitesses avec palettes au volant, rapide et douce. Quel progrès !
Progrès aussi à l’intérieur : cette petite voiture offre une vraie place à cinq passagers et à leurs bagages. Le volume de ce dernier n’est pas réduit par le réservoir, placé sous les passagers avant. Quant à la banquette, on peut en replier les assises pour créer un deuxième coffre au milieu du véhicule, ou les effacer dans le plancher pour dégager un vaste volume de rangement.
Une finition intérieure de qualité et un comportement routier sain, malgré une suspension un peu sèche : cette voiture a quand même beaucoup d’atouts.

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