Camarades de tous pays…

Publié le 26 janvier 2005 Lecture : 1 minute.

On est aujourd’hui loin du « bon vieux temps », lorsque les éléphants de la gauche française (Michel Rocard, Henri Emmanuelli) se bousculaient aux portes de l’ancien palais de Félix Houphouët-Boigny, venus rendre visite au « camarade Laurent », de l’Internationale socialiste.
Le monsieur Afrique du Parti socialiste, Guy Labertit, est l’un des rares à rester fidèle à « l’ami » dans la tourmente. Il est fréquent de le voir dans les allées du palais d’Abidjan, où il est passé fin novembre-début décembre. Tout comme celui que le chef de l’État ivoirien appelle « le frère Albert Bourgi », professeur de droit international à l’université de Reims.
Les « camarades » africains de l’Internationale socialiste (Ousmane Tanor Dieng, du Parti socialiste sénégalais; Alpha Condé, du Rassemblement du peuple de Guinée; Mahamadou Issoufou, du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme) devraient rester assidus chez le chef de l’État ivoirien. S’il se fait rare sur les bords de la lagune Ébrié, Emmanuelli, le « jumeau blanc » de Gbagbo (il est né le même jour que lui), demeure dans le « lobby parisien » de son « frère ». À l’instar de l’ancien sénateur des
Bouches-du-Rhône, Jean-Pierre Camoin, médecin-dermatologue de 62 ans, franc-maçon, membre du Conseil économique et social. Proche de Chirac, il est l’une des personnes chargées de recoller les morceaux au plus fort de la brouille entre les présidents ivoirien et français.
Au-delà des politiques, une personnalité du monde culturel comme Denis Pryen, patron des éditions L’Harmattan, où il recevait dans les années 1980 l’exilé Gbagbo, est l’un de ses supporteurs les plus acharnés dans l’Hexagone. Dans le monde de l’entreprise, quelques hommes d’affaires occidentaux ont leurs habitudes chez Gbagbo. Ainsi d’Alexandre Diouri,
un businessman maroco-suisse établi à Genève.

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