Tsunami, un an après

Publié le 25 décembre 2005 Lecture : 1 minute.

Le 26 décembre 2004, un séisme d’une magnitude de 9,3 au large de l’île indonésienne de Sumatra faisait surgir une vague de 15 mètres, provoquant un raz-de-marée qui s’est abattu sur les côtes de 7 pays d’Asie et propagé jusqu’au continent africain. Bilan, selon les chiffres de l’ONU : 231 000 victimes, dont 50 000 disparus. Plus de 1/3 des personnes qui ont péri avaient moins de 18 ans. La province indonésienne d’Aceh, où l’on recense 131 900 morts et 37 000 disparus, est de loin la plus touchée. Un an plus tard, 67 000 sinistrés vivent toujours sous des tentes, 37 000 dans des baraquements en bois et plus de 400 000 ont été recueillis par des proches. Jakarta évalue les pertes économiques à 4,5 milliards de dollars.
La catastrophe naturelle la plus meurtrière de ces quarante dernières années a déplacé plus de 1,8 million de personnes. Et déclenché un élan de solidarité sans précédent : sur les 13,5 milliards d’aide promise – 6 milliards par les États, 5 milliards par les acteurs privés et 2,5 milliards par les organisations internationales -, environ 11,5 milliards ont été versés par les donateurs. Ce qui a permis de reconstruire 46 000 habitations sur les 580 000 détruites. Quelque 3,5 millions de personnes ont bénéficié de l’aide de l’Unicef.
L’argent versé pour le tsunami n’a pas handicapé l’effort humanitaire en faveur du continent africain : 56 % des 3,6 milliards de dollars réclamés par l’ONU en 2005 ont été reçus, soit environ 2 milliards. Un chiffre sans précédent, 2 fois plus important que celui débloqué par l’ONU pour le tsunami.

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