L’autre affrontement
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Entre Idriss Déby et Omar el-Béchir, tous les coups sont permis. Dans un premier temps, le président tchadien avait envisagé de ne pas se rendre à Ouagadougou, le 20 décembre, pour la cérémonie d’investiture de Blaise Compaoré, récemment réélu à la tête du Burkina. Il s’est ravisé dès qu’il a appris que son voisin soudanais serait de la partie. L’attaque rebelle sur Adré, dans l’est du pays, le 18 décembre, l’ayant retenu à N’Djamena, Déby a finalement dépêché à Ouaga une délégation conduite par Adoum Younousmi, le ministre d’État chargé des Infrastructures, et Ahmat Allami, son collègue des Affaires étrangères. Objectif : apporter la contradiction à Béchir, qui soutient que le Soudan n’entretient aucune relation avec les rebelles tchadiens. Et, surtout, l’empêcher de faire campagne pour la présidence en exercice de l’Union africaine. Le poste sera vacant après le sommet de Khartoum, fin janvier.
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