Des chauves-souris et des virus
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Selon les scientifiques de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), l’Epomops franqueti, petite chauve-souris frugivore de la forêt équatoriale africaine, est un
« réservoir naturel » pour le virus Ebola. Ce dernier est responsable des épidémies foudroyantes de fièvre hémorragique qui ont particulièrement touché, depuis 2001, la
République démocratique du Congo (RDC) et le Gabon. On savait que le virus était transmissible des grands singes vers l’homme, sans comprendre comment les primates se trouvaient eux-mêmes infectés. La contamination se produirait donc au moment où les deux espèces se côtoient pour consommer les fruits d’un même arbre, par contact direct avec le sang ou les liquides placentaires des chauves-souris qui ont mis bas.
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