Toujours l’Afrique subsaharienne

Publié le 25 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

« Nous commençons à voir un retour sur investissement dans la lutte contre le sida, estime Peter Piot, le directeur exécutif de l’Onusida, dans le Rapport 2007 de l’organisation. Les nouvelles contaminations et la mortalité sont en recul, et la prévalence du VIH se stabilise. Mais avec plus de 6 800 nouvelles infections et 5 700 morts dues au sida par jour, nous devons redoubler d’efforts. »
Le nombre des séropositifs est passé de 39,5 millions en 2006 à 33,2 millions cette année. La révision de l’évaluation du nombre des cas en Inde et dans cinq pays subsahariens (Angola, Kenya, Mozambique, Nigeria et Zimbabwe) explique 70 % de cette réduction. Mais les progrès de la thérapie antirétrovirale ont joué leur rôle. Et le recul des comportements sexuels à risques aussi.
L’Afrique subsaharienne – où le sida est la première cause de décès – reste la région du monde la plus touchée. C’est au Swaziland que le pourcentage de personnes infectées est le plus élevé (33,4 %), devant le Botswana (24,1 %). La prévalence est de 18,8 % en Afrique du Sud, de 10,7 % en Centrafrique et de 7,1 % en Côte d’Ivoire. Le contraste est frappant avec l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, où la prévalence chez les adultes est de 0,3 %, avec un total de 380 000 séropositifs. Elle est de 0,3 % en Europe occidentale, de 0,6 % aux États-Unis et de 0,9 % en Inde. On ne dispose pas d’évaluation globale pour la Chine.

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