Tant bien que mal

Publié le 25 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Avec un revenu annuel moyen de 1 030 dollars par habitant, Djibouti est, de loin, le pays le mieux loti de la Corne de l’Afrique. Il reste pourtant en bas de l’échelle du développement humain établi par le Programme des Nations unies (Pnud) : la République se classe 150e sur 177 pays. Un rang médiocre qui s’explique, entre autres, par une espérance de vie à la naissance de 52 ans pour les hommes et 54 ans pour les femmes, un taux de mortalité infantile de 94 pour 1 000, et un taux de mortalité maternelle de 690 pour 100 000. Près de 15 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë et 31 % de malnutrition chronique. L’épidémie du sida (avec un taux de prévalence estimé à 3,2 %) reste relativement sous contrôle grâce aux efforts de sensibilisation, le choléra ne fait plus que des apparitions sporadiques et la maladie du sommeil ainsi que la bilharziose sont pratiquement inexistantes.
Les changements dans les modes de vie liés à l’urbanisation ont, en revanche, entraîné une multiplication de pathologies liées à la sédentarité : diabète, hypertension artérielle, insuffisance rénale. Les consommations associées à la mastication du qat, l’ingestion massive de soda et de thé, breuvages sucrés destinés à « faire passer » l’amertume de la sève, ont aussi des incidences particulièrement néfastes sur la santé bucco-dentaire.

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