« Jeune Afrique » change

Publié le 25 novembre 2007 Lecture : 2 minutes.

Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre. Alors que J.A. est entré depuis deux mois dans sa 48e année, votre hebdomadaire modifie en profondeur son identité visuelle tout en restant fidèle aux valeurs, aux engagements et aux nécessités qui ont présidé à sa fondation par Béchir Ben Yahmed, un jour d’octobre 1960, en terre africaine. Donner du sens à l’Afrique, être le porte-voix et la conscience d’un continent, lui offrir la place qu’elle mérite sur la grande scène mondiale de l’information : ces exigences d’il y a un demi-siècle sont toujours d’actualité. Elles sont même plus impérieuses que jamais.
Mais pourquoi changer, au juste ? Après tout, nous aurions pu nous contenter de notre situation de quasi-monopole : unique hebdomadaire panafricain et seule publication de cette catégorie certifiée par l’OJD, J.A. est depuis sa création le leader incontesté sur son marché. Outre le fait que l’autosatisfaction n’est pas le genre de la maison, nous avons voulu, avec cette nouvelle formule, prendre en compte l’évolution des habitudes induite, y compris en Afrique, par ce phénomène majeur de communication globale qu’est Internet. Plus de dynamisme dans la forme donc, plus de niveaux de lecture, plus de photos, mais aussi plus de sujets abordés, plus de place pour l’économie et les affaires, plus de débats, plus de rubriques, et une meilleure interactivité avec un lectorat à la fois rajeuni et de plus en plus mondialisé à travers les diasporas.
Ces éléments de fond seront progressivement mis en place tout au long de l’année 2008, en parallèle avec le développement continu de notre site Internet et avec le renforcement de notre présence dans le monde anglophone, via notre périodique The Africa Report. Si J.A. s’écrit en français, en effet, ce n’est pas par choix mais par hasard historique. Et ce n’est absolument pas un hasard si nous avons voulu que le premier « grand interviewé » de ce nouveau J.A. soit, justement, un Africain anglophone dont le message transcende les clivages linguistiques hérités de la colonisation : le Prix Nobel nigérian Wole Soyinka. Bonne lecture…

Retrouvez François Soudan sur son blog « Courrier Sud » (http://soudan.blog.jeuneafrique.com)

la suite après cette publicité

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires