Bamako : la ville dans tous ses états

Publié le 25 novembre 2007 Lecture : 1 minute.

Les Rencontres africaines de la photographie sont de retour dans la capitale malienne, jusqu’au 23 décembre. Depuis 1994, cette biennale est devenue, au fil des éditions, le rendez-vous incontournable du huitième art contemporain sur le continent. Alors que l’urbanisation est l’un des principaux défis de l’Afrique du XXIe siècle, les organisateurs ont choisi de s’intéresser à la ville pour cette septième édition. À ses habitants, ses rues, ses banlieues. Que l’on habite Dakar, Addis-Abeba, Kinshasa ou Le Caire, nous avons tous une image différente de notre cité. Trente-trois photographes exposeront la leur.
À signaler, un magnifique catalogue* des VIIe Rencontres, qui innovent et s’intéressent aux « nouvelles images », celles de dix vidéastes, histoire de « ne pas figer l’image produite par les Africains dans un romantisme bon enfant, qui voudrait se limiter au documentaire, au portrait ou au photojournalisme », explique Simon Njami, le commissaire général de la manifestation. Une manière aussi de dire que le travail de l’image est un art. « En général, rappelle le directeur du Musée national du Mali, Samuel Sidibé, les Africains voient la photographie comme un moyen de conserver le souvenir d’événements de leur vie. » Véritable manifestation professionnelle qui a ouvert les portes du marché mondial de l’art à quelques artistes du continent, les Rencontres ne sont pas encore un festival populaire. Un défi pour cette nouvelle édition. Enfin, comme toujours, un pays étranger est invité. Cette année, c’est la Finlande qui foulera le sol malien.

* Bamako 2007. VIIe Rencontres africaines de la photographie. Dans la ville et au-delà, Marval, 272 pages, 30 euros.

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