Que signifie le sigle « NDLR » ?
Question posée par Akou Martin Ezian-Gnamavo, Lomé, Togo.
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Le sigle « NDLR » signifie tout simplement « note de la rédaction ». Les journalistes l’emploient lorsque, dans une interview ou à l’intérieur d’une citation, ils veulent donner une précision aux propos rapportés. On ne peut pas faire dire à quelqu’un ce qu’il n’a pas dit, mais il faut parfois éclairer telle ou telle formulation par une date, une localisation, un rappel historique… Cette information complémentaire et le signe « NDLR » qui l’accompagne sont placés dans des crochets […..].
Dans le même ordre d’idée, on trouve aussi dans les journaux, mais plus encore dans les livres, certains termes tout aussi énigmatiques. Ainsi le mot « idem », qui signifie « la même chose » en latin et qui se compose en caractères italiques (penchés). On l’emploie pour éviter la répétition d’un nom dans une liste ou une énumération. Il est fréquent de le retrouver en bas de page, où sont indiquées les sources bibliographiques du rédacteur. À la première mention d’un livre, celui-ci en donne toutes les références (titre, auteur, éditeur, année de publication…). S’il doit citer à nouveau le même ouvrage, la formule « idem » le dispensera de reproduire lesdites références.
À dire vrai, un autre mot latin, « ibidem » (« ici même »), serait souvent plus approprié. Il indique qu’on se réfère non seulement à un ouvrage déjà cité, mais aussi au même passage.
Comme la place est souvent comptée dans les publications, « idem » et « ibidem » sont souvent eux-mêmes abrégés. Cela donne « id. » et « ibid ».
Toutefois, lorsqu’un ouvrage a déjà été cité mais que cette citation est éloignée, il est plus indiqué de rappeler l’auteur et le titre en les accompagnant de la locution latine abrégée « op. cit. » (« opere citato », « dans l’ouvrage cité »). Exemple : Victor Hugo, Les Misérables, op. cit. Pour les citations suivantes, on emploie « idem » ou « ibidem ».
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