Pétrole : les prix s’envolent, pas la demande
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L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé, le 20 septembre, qu’elle
répondrait à toute demande supplémentaire d’or noir. Cette décision équivaut à une levée totale des quotas : la production de l’Opep pourrait ainsi passer de 29,5 millions de barils par jour (mb/j) actuellement à 31 mb/j en hiver, la différence venant essentiellement de l’Arabie saoudite (de 9,6 à 11,3 mb/j). Mais cette décision réclamée à cor et à cri par les États- Unis n’a pas eu d’effet sur les cours. Au contraire, le
prix de référence (le pétrole léger du Texas, WTI) s’est envolé, passant de 66,2 à 67,65 dollars. Non pas donc en raison d’un quelconque problème d’approvisionnement, mais à cause
de facteurs climatiques (l’ouragan Rita, cette fois). Le pétrole texan (400 000 barils par jour, soit 0,5 % du marché mondial) continue ainsi de tirer vers le haut les autres qualités de brut, comme ceux de l’Opep et de la mer du Nord (Brent). La demande mondiale a
seulement augmenté de 1,8 mb/j, passant de 82,1 à 83,9 mb/j, une progression entièrement satisfaite par l’Opep (35 % du total) et les autres pays (65 %).
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