Bouteflika médiateur
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Un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères a triomphalement annoncé, le 22 septembre, la décision de la Libye et de l’Arabie saoudite de normaliser leurs relations diplomatiques. Après la mise en cause, par un islamiste arrêté aux États-Unis en 2004, de Mouammar Kadhafi dans une tentative d’assassinat contre le roi Abdallah Ibn Abdelaziz (qui n’était à l’époque que le prince héritier), Riyad avait rappelé son ambassadeur à Tripoli. Niant farouchement toute implication, le « Guide » avait aussitôt appliqué la réciprocité. Depuis, les relations entre les deux pays étaient gelées. Président en exercice de la Ligue arabe, Abdelaziz Bouteflika s’est rapidement engagé dans une délicate médiation, avec le soutien de l’Égyptien Hosni Moubarak : les deux hommes se sont discrètement rendus à Tripoli à deux reprises. Le 1er septembre, « Boutef » a fait un nouveau voyage éclair à Syrte. Pour féliciter Kadhafi à l’occasion du 36e anniversaire de la Révolution, mais aussi pour le prier de faire un geste à l’égard du « grand frère » saoudien. Ses efforts n’ont apparemment pas été vains.
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