Zone franche, mode d’emploi

Publié le 25 juin 2006 Lecture : 1 minute.

L’idée de doter Djibouti d’une zone franche est ancienne. Et, de fait, il existe déjà un port franc. Mais le projet porté par Jebel Ali Free Zone International, leader mondial des zones franches, et qui, privilège rare, bénéficie d’une habilitation législative, est d’une tout autre ampleur. La Djibouti Free Zone devrait bientôt voir le jour sur 300 hectares. Simon Sonoo, son manager mauricien, explique : « Une zone franche industrielle et commerciale crée de la valeur ajoutée et renforce l’attractivité d’un port. Elle attire les investissements directs étrangers et créé des emplois durables, alors que l’activité de transbordement est très volatile. Le port de Durban a perdu plus de la moitié de sa clientèle en quelques mois simplement parce qu’il était congestionné. Dubaï est un label pour les sociétés désireuses de s’implanter en Afrique. Celles qui travaillent avec nous savent qu’en venant à Djibouti elles évolueront dans un environnement standardisé et bénéficieront des procédures auxquelles elles sont habituées. C’est un produit d’appel. »
Une zone franche « prototype » de 17 hectares, située non loin du Port autonome, fonctionne depuis dix-huit mois. Un code des zones franches comprenant notamment un guichet unique a été mis en place, et on peut désormais constituer une société en vingt-quatre heures, avec pour unique interlocuteur la Djibouti Free Zone. Un dispositif anticorruption particulièrement efficace. Le volet incitations fiscales complète l’ensemble. Et les investisseurs peuvent rapatrier l’intégralité de leurs bénéfices. Vingt-sept sociétés se sont déjà implantées, avec, parmi elles, des assembleurs de climatiseurs et d’ordinateurs. Des débuts prometteurs ?

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