Sous les auspices du 5

Publié le 25 juin 2006 Lecture : 1 minute.

Elue à l’Académie française en 2005 – le 16 juin précisément -, l’écrivaine franco-algérienne Assia Djebar est la cinquième femme à revêtir le célèbre habit vert. Trois immortelles qui l’ont précédée au quai de Conti assistaient à sa réception, le 22 juin : Jacqueline de Romilly (admise en 1988), Hélène Carrère d’Encausse (1990) et Florence Delay (2000). La quatrième, Marguerite Yourcenar, qui fut la première académicienne de l’histoire en 1980, est décédée en 1987.
Premier auteur maghrébin – et deuxième africain après Léopold Sédar Senghor, élu en 1983 et décédé en 2001 – à siéger sous la Coupole, Assia Djebar s’est réjouie d’y entrer sous les auspices du chiffre 5, porte-bonheur absolu dans sa région d’origine (voir J.A. n° 2371). Elle occupera en effet le fauteuil n° 5 laissé vide par la mort, en 2002, de Georges Vedel.

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