Nouveaux tiraillements
Un mois et demi après l’annonce, le 15 mai, par la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, de la reprise des « relations diplomatiques complètes » avec la Libye et de son retrait de la liste des États qui soutiennent le terrorisme, rien n’est encore effectif. Outre l’opposition du Congrès, Condoleezza Rice se heurte au refus de la Libye de payer la dernière tranche d’indemnisation des familles des 270 victimes de l’attentat de Lockerbie. Selon l’accord conclu en 2003, le versement de cette tranche de 2 millions de dollars par famille était, en effet, conditionné au rétablissement des relations diplomatiques avant la fin de 2005. Pour éviter que la crise n’éclate au grand jour, Tripoli a dépêché à Washington son négociateur spécialisé dans le dossier des attentats, Azzam Aeedib, juge à la Cour suprême. Son objectif est de régler définitivement l’affaire de Lockerbie (en débloquant les 2 millions de dollars), mais aussi de « solder » le dossier des sept victimes américaines de l’attentat du DC-10 d’UTA – les ayants droit réclament 25 millions de dollars par victime, contre une offre libyenne de 1 million.
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