L’hybride, c’est chic

Publié le 25 juin 2006 Lecture : 1 minute.

Le territoire de légitimité des constructeurs généralistes s’arrête là où commence le luxe automobile, chasse gardée des marques spécialisées. En 1988, Toyota a donc créé Lexus, qui a d’abord proposé, pour moins cher, des modèles copiant les BMW ou les Mercedes. Sont ensuite venus des modèles plus originaux : un 4×4 en 2000, un coupé-cabriolet en 2001. Mais Lexus a véritablement trouvé sa signature, élégance et fluidité, avec la berline GS présentée en 2005.
Elle avait toutefois un défaut : pas de diesel. Lexus contourne l’obstacle en proposant désormais une version hybride. Comme la Toyota Prius ou le Lexus RX400h, la GS 450h cache deux moteurs sous son capot : un moteur électrique assure les phases de démarrage, avant de passer le relais au V6 essence dès 40 km/h. En cas de forte accélération, ils fonctionnent de concert, et leur puissance combinée, 345 chevaux, confère à la GS 450h une vivacité de lévrier : 5,9 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. Soit deux dixièmes de moins que la GS 430 à moteur V8, et une consommation réduite de 3,5 l/100. La 450h conserve toutes les qualités de la GS : finition intérieure, confort, silence. Mais l’implantation de batteries supplémentaires ajoute à ?son poids (1 865 kg) et réduit le volume de coffre (280 l).
La GS 450h est haut placée sur l’échelle des prix : 70 500 euros, le même tarif qu’une BMW Série 5 ou qu’une Mercedes Classe E de même puissance. Mais il n’est pas besoin de recourir aux options qui alourdissent la facture de ses rivales. La Lexus GS 450h est à ce point généreuse en équipements qu’elle ne propose aucune option : chez elle, le luxe est de série !

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