Washington tire la sonnette d’alarme
Alors que la situation politique nigériane se complique – le vice-président, Atiku Abubacar, sous le coup d’une enquête pour corruption, n’a pas reçu l’autorisation de se présenter à la présidentielle du 21 avril -, l’ambassadeur des États-Unis à Abuja a enjoint, le 22 mars, à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de veiller à la transparence et à la régularité du processus électoral, notamment pour ce qui est de la sélection des candidats. Ce n’est pas la première fois que Washington, qui a apporté une assistance financière de 15 millions de dollars au Nigeria pour le scrutin, se montre préoccupé. En janvier déjà, John Negroponte, directeur du Renseignement national américain, a fait part de son inquiétude quant à l’avenir de la démocratie dans le pays le plus peuplé du continent.
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