Le refuge sud-africain
Jean-Pierre Bemba et son épouse ont, le 22 mars, trouvé refuge à l’ambassade d’Afrique du Sud à Kinshasa. Ils ne sont pas les premiers dans ce cas. Dans le passé, nombre d’opposants zimbabwéens, ougandais et autres ont vu dans le pays de Thabo Mbeki une planche de salut. Depuis la fin de l’apartheid, en 1994, l’Afrique du Sud est en effet la destination préférée de ceux qui, pour des raisons « politiques », se sentent menacés chez eux. Avant Bemba, il y a eu, le 22 janvier, Hussein Radjabu, alors chef du parti au pouvoir au Burundi, qui, craignant pour sa sécurité, a emménagé dans la représentation sud-africaine à Bujumbura. Du 21 mars au 19 avril 2006, Pierre Mamboundou, le leader de l’opposition gabonaise, avait lui aussi élu domicile à l’ambassade d’Afrique du Sud, après le saccage par les forces de l’ordre du siège de son parti. À qui le tour ?
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise