Gouvernement en vue
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Le second volet du dialogue interivoirien ouvert le 19 mars à Ouagadougou doit se terminer au plus tard à la fin du mois. Guillaume Soro, chef de file de l’ex-rébellion, a déjà donné son accord de principe pour emménager à la primature (voir J.A. n° 2410). Restaient – et ce n’est pas le moins important – la définition exacte de ses prérogatives et la composition du prochain gouvernement de transition ainsi que l’attribution des différents portefeuilles. Pas simple, non plus : la clef de répartition. Le camp du président Laurent Gbagbo n’a pas caché sa préférence pour la parité, l’ex-rébellion suggérant, elle, l’ouverture de la future équipe aux autres formations politiques et à des membres de la société civile. Les deux parties s’étaient, en revanche, accordées sur la nécessité de revoir à la baisse le nombre de maroquins (trente-six aujourd’hui).
Les ministres Ibrahim Cissé Bacongo pour le Rassemblement des républicains (RDR, de l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara) et Patrick Achi, du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, de l’ancien chef de l’État Henri Konan Bédié), étaient à Ouagadougou le 23 mars, avec chacun des propositions destinées aux négociateurs de l’ex-rébellion. Alors que la veille Abou Moussa, le représentant intérimaire de l’ONU à Abidjan, remettait un message de Ban Ki-moon au président Blaise Compaoré, facilitateur du dialogue.
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