Troisième âge : l’équation insoluble
Publié le 25 février 2007 Lecture : 1 minute.
D’un côté, les Marocains âgés d’au moins 60 ans sont de plus en plus nombreux (près de 2,5 millions, soit 8,1 % de la population) et vivent de plus en plus longtemps (71 ans, en moyenne, en 2006). De l’autre, les pensions de retraite, lorsqu’elles existent, sont d’ores et déjà insuffisantes pour subvenir à leurs besoins : la grande majorité des retraités perçoivent entre 400 DH et 1 000 DH (36-90 euros) par mois. Sur les quelque 1,6 million de salariés affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), seuls 15 % bénéficient de la retraite complémentaire (CIMR). Selon le ministre de la Santé, le renflouement des caisses de retraite nécessite actuellement 11 milliards de dirhams. Pour relever le défi de la « transition démographique », une concertation nationale a été mise en uvre, qui débouchera sur l’élaboration d’un Plan d’action national pour les personnes âgées.
