Mbeki s’invite et Kabila s’excuse
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Le président sud-africain Thabo Mbeki devrait être l’un des tout derniers chefs d’État africains reçus par Jacques Chirac avant son départ de l’Élysée en mai prochain. Dans la lettre qu’il lui a envoyée pour lui expliquer son absence au sommet Afrique-France de Cannes – la trop grande proximité entre cette rencontre et son discours annuel sur l’état de la nation, prononcé le 9 février -, Mbeki a en effet exprimé le souhait de se rendre à Paris afin de saluer (une dernière fois ?) son « ami Jacques ». Le président congolais Joseph Kabila, que Chirac a toujours soutenu, lui, ne viendra probablement pas à l’Élysée. Mais il s’est fendu d’un message d’excuses pour sa non-participation à Cannes, que le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe est allé remettre en mains propres à Jacques Chirac. Principal motif avancé : la situation (alors très préoccupante) dans la province du Bas-Congo, où des affrontements entre forces de l’ordre et militants de l’opposition auraient, selon de bonnes sources à Kinshasa, causé la mort d’au moins deux cent cinquante personnes.
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