Chinguetti et les autres
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Chinguetti n’est pas le seul gisement mauritanien. Non loin, Tevet devrait être mis en production en 2010 et atteindre un niveau de 25 000 barils par jour cinq ans plus tard. À proximité, le champ de Tiof doit entrer en activité mi-2013 et produire 50 000 barils quotidiens. La terre ferme pourrait elle aussi se révéler généreuse : en octobre, la China National Petroleum Company (CNPC) et l’australien Baraka Petroleum ont démarré le premier forage terrestre, sur le site de Heron 1, bloc côtier situé au sud du pays. La fin des travaux, qui devait intervenir en décembre 2006, est imminente. Trois possibilités : découverte fructueuse et mise en exploitation, indices prometteurs qui recommandent un autre forage à proximité, ou échec et mat Dans le bassin du Taoudenni, dans le nord-est du pays, le français Total, l’espagnol Repsol et la CNPC en sont au stade de l’étude et pourraient, un jour, réaliser des opérations d’exploration.
Les découvertes de gaz récurrentes au cours des explorations ont incité, en juillet, l’État mauritanien et Gaz de France à signer un protocole d’accord pour une collaboration plus étroite. L’espoir mauritanien est de disposer de réserves gazières suffisamment importantes pour la construction d’un terminal pour l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL). Gaz de France est chargé de réaliser une étude de faisabilité.
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