Protection des étrangers renforcée
Conséquence de l’attentat de Bouchaoui, dans la proche banlieue d’Alger, où des membres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) ont mitraillé, le 10 décembre, un bus transportant des employés de Brown Root and Condor (BRC, copropriété de Sonatrach et de l’américain Halliburton), les autorités algériennes envisagent de réinstaurer l’obligation d’escorte policière lors des déplacements de ressortissants étrangers. Cette mesure, levée en 2003 par le gouvernement alors dirigé par Ahmed Ouyahia, constituera un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics. Le nombre de travailleurs étrangers dans le pays a en effet été décuplé ces derniers mois par la multiplication des marchés d’infrastructures attribués à de grands groupes internationaux. Autre difficulté, la perception de cette mesure par ses bénéficiaires. La présence permanente de policiers pourrait être assimilée à une surveillance plus qu’à une protection.
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