Notre Top 500 pour 2007

Publié le 24 décembre 2006 Lecture : 3 minutes.

Pour sa huitième édition et comme chaque année, le hors-série de Jeune Afrique, Les 500 premières entreprises africaines, propose un palmarès exclusif des entreprises pays par pays. Ce Top 500 constitue un outil de veille et de prospective pour ceux qui font des affaires en Afrique et une référence pour tous ceux qui s’intéressent au continent. « Ce classement est le reflet du dynamisme des entreprises africaines », précisent Jean-Dominique Geslin et Patrick Sandouly, les deux rédacteurs en chef. Véritable baromètre de la performance et du développement du continent, ce palmarès, à l’image des entreprises africaines, évolue d’une année à l’autre. Il est le résultat « d’un grand travail statistique », selon ses rédacteurs en chef.

De 6 000 contacts en 2000, la base de données des entreprises africaines s’est enrichie de plus de 4 000 entités en 2005. À ce titre, cette année, 9 150 entreprises ont reçu un questionnaire détaillé, adressé directement aux plus hauts responsables. Après analyse et croisement des résultats avec d’autres données (rapports annuels, statistiques, etc.), 500 entreprises africaines ont été retenues. Par rapport à l’édition précédente, ce sont plus d’une trentaine de nouvelles entreprises qui ont intégré le palmarès 2007.
Petit tour d’horizon : L’Afrique du Sud se taille la part du lion avec 163 entreprises représentant 60,5 % du chiffre d’affaires total, contre 62,4 % l’année dernière. Vient ensuite l’Algérie avec 32 sociétés (+ 8 % en un an) et 13,8 % du CA total. Le Maroc arrive en troisième position, avec 64 entreprises et un chiffre d’affaires de 27,3 milliards de dollars. La suprématie du secteur pétrolier reste intacte. Avec 52 entreprises totalisant 70,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires, le pétrole est de loin l’activité dominante. La distribution est le deuxième secteur fort du continent avec 51,8 milliards de dollars et 34 entreprises. À noter, cependant, le bond enregistré par les télécommunications qui détrônent les assurances et arrivent en troisième position, avec 37 sociétés affichant un chiffre d’affaires global de 38,8 milliards de dollars.
Preuve de son succès, le classement fait de plus en plus d’émules. Depuis son lancement en 1999, on trouve dans plusieurs pays (Maroc et Tunisie, notamment) les « best of » des meilleures entreprises nationales. « C’est plutôt flatteur d’être imité », confie Patrick Sandouly. De plus, l’impact de ce Top 500 sur les investisseurs étrangers en Afrique n’est plus à démontrer. « Un investisseur peut mieux juger des opportunités d’affaires d’une société à l’autre, et d’un pays à l’autre. Il est donc plus enclin à y conclure d’éventuels partenariats », note Jean-Dominique Geslin. Et bien que certains secteurs, comme celui des hydrocarbures, souffrent encore d’un manque de transparence, d’autres filières et d’autres pays montrent l’exemple. À noter, l’initiative de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) du Sénégal, qui a partagé ses informations avec l’équipe de ce hors-série. Fort de la confiance des entreprises africaines à communiquer davantage leurs résultats pour figurer en bonne place dans Les 500, les rédacteurs en chef promettent pour les prochaines éditions un classement encore plus détaillé.
Outre ce palmarès exclusif, Les 500 meilleures entreprises africaines proposent 85 pages d’enquêtes et d’analyses allant de la culture du coton à l’offshoring. Dans une approche sectorielle, les auteurs dégagent, pour les opérateurs économiques mais pas seulement -, les grandes tendances des principaux pans de l’économie africaine, ainsi que les profils d’artisans de success stories, agrémentés d’interviews de grands décideurs. Qu’on se le dise, Les 500 n’est pas fermé sur l’Afrique. Avec un article de fond sur la portée des échanges sino-africains, « Les yeux vers l’Orient », il prouve qu’il est ouvert sur le monde. Cette année, il s’enrichit en outre de sujets portant sur le management et la culture d’entreprise. « Les prochaines livraisons proposeront davantage de sujets de management typiquement africains », promet Patrick Sandouly.

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Les 500. Le classement exclusif des meilleures entreprises africaines. Édition 2007. Hors-série n° 14. France : 6 euros ; Algérie : 350 DA ; Maroc : 40 DH ; Tunisie : 6,50 DT ; zone CFA : 3 000 F CFA.

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