Marathon électoral

Publié le 24 décembre 2006 Lecture : 1 minute.

L’agenda électoral 2007 sera, en Algérie, fort chargé : scrutin législatif en mai, élections locales en octobre et, sans doute, référendum pour l’adoption d’une nouvelle Constitution, dont la date n’a pas encore été fixée. Ces échéances obsèdent les états-majors des partis depuis plusieurs mois. Va-t-on vers un bouleversement de l’échiquier politique ?
Actuellement, l’Alliance présidentielle dispose au Parlement d’une confortable majorité. Elle est composée de trois formations : le FLN (du Premier ministre Abdelaziz Belkhadem), le RND (d’Ahmed Ouyahia, son prédécesseur), qui se réclament du courant nationaliste, et le MSP (ex-Hamas), apparenté aux Frères musulmans. Sauf accident, cette coalition continuera de se tailler la part du lion, mais le score obtenu par chacune de ses composantes influera naturellement sur ses équilibres internes.
Du côté de l’opposition, les trotskistes du Parti des travailleurs, que dirige Louisa Hanoune, font un remarquable travail de terrain et pourraient damer le pion aux partis « démocrates » : le RCD de Saïd Sadi et le FFS du vétéran Hocine Aït Ahmed. Quant aux islamistes, ils sont divisés en deux tendances : ceux qui disposent d’un parti officiellement reconnu (El-Islah, d’Abdallah Djaballah), et ceux qui, amnistiés pour les exactions passées, s’efforcent de créer une nouvelle formation – ce que la loi leur interdit. Les uns et les autres parient davantage sur un vote-sanction que sur une campagne électorale de proximité, sur la base d’un programme cohérent.

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