Malabo fait plier la BEAC
Les autorités équatoguinéennes menaçaient de placer les revenus pétroliers dans des banques privées si elles n’obtenaient pas gain de cause. Le conseil d’administration de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), en accord avec le Trésor français, a entériné en septembre une nouvelle grille de rémunération des avoirs des États membres. L’établissement financier de la zone franc a porté à 2,85 % – contre 2,25 % auparavant – le taux de valorisation des dépôts au titre des fonds de réserve pour les générations futures. Le taux des dépôts au titre du mécanisme de stabilisation des recettes budgétaires est passé de 1,95 % à 2,65 %, et celui des dépôts spéciaux des États (pour un État qui ne recourt pas aux avances de la BEAC) de 1,65 % à 2,35 %. Ce taux est maintenu à 0,5 % pour les pays faisant appel aux avances de la BEAC. Cette nouvelle grille permettra à Malabo d’accroître ses revenus alors que le pays fournit actuellement 60 % des dépôts et 40 % des réserves de la Banque centrale.
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